Confessions d'un automate mangeur d'opium de F. Colin et M. Gaborit

Edition : Bragelonne

350 pages 

4ème de couverture : 
Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes, d'étranges machines volantes qui quadrillent le ciel, et des nuées d'automates cuivrés au service des hommes...
C'est dans cet univers révolutionné par l'usage de l'éther, la fameuse substance verte aux propriétés miraculeuses, que la jeune comédienne, Margaret Saunders dooit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie, tombée d'un aérocar en plein vol. Sur la piste d'un créateur de robots dément, Margo, secondée par Théo, médecin dans un asile d'aliénés, va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur...


Mon ressenti : 
Quand Bragelonne a proposé ce titre durant la GrosseOP, j'ai sauté sur l'occasion. Un roman français steampunk, une histoire qui fait envie et une couverture juste...waouh, il ne m'en fallait pas beaucoup plus.

Je vais vous partager mon ressenti à la lecture du prologue et des deux premiers chapitres. Au prologue, je me suis dit : "Ouh là! Dans quoi je m'embarque c'est hyper sombre en fait" puis arrive le premier chapitre et la description de Paris m'a émerveillée. Et enfin, second chapitre avec le point de vue de Théo, aliéniste et là, les auteurs m'avaient embarqué dans leur histoire et dans leur univers !

L'univers steampunk, tout de cuivre, de véhicules volants fonctionnant à l'éther et d'automates est un régal ! Tout est très bien pensé, parfaitement intégré à notre Histoire (Expo Universelle de 1889, le président Carnot, la Reine d'Angleterre...), bref, si tant est que ce soit possible, c'est crédible et surtout très visuel. Je n'ai eu aucun mal à imaginer tous ces véhicules, ces lieux...
Paris est un quasiment un personnage tellement nous nous promenons à travers ses arrondissements, ses rues, ses lieux célèbres. Encore une fois, je m'y suis vu !

Quant aux personnages, Théo et Margo forment une fratrie très unie et pourtant ils n'ont rien en commun si ce n'est l'amour profond qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Autant il est scientifique et rationnel, autant elle est artiste et bohème. Mais leur duo fonctionne très bien.

Malgré tout ces bons points, l'histoire souffre de prévisibilité. A peine à la moitié du roman, j'avais compris où on allait et quasiment comment.
Et je n'aurai pas été contre quelques chapitres supplémentaires notamment sur le panoptique, lieu de travail de Théo.

Cela reste une belle découverte, un univers steampunk que je vous recommande particulièrement si vous n'en avez jamais lu.

En bref :
Quelques défauts vite oubliés face à un Paris habillé de cuivre !



Ce roman a été lu en lecture commune avec Le Bouquetin Barbu (son avis est ici) et dans le cadre des challenges Déstockage de PAL en duo et Littérature de l'Imaginaire (19/36) : 






















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