4ème de couverture :
2001. Au cœur de la Touraine connue pour ses châteaux Renaissance, ses jardins à la française et ses vignobles, un homme et une femme oublient momentanément le chaos du monde pour vivre un suspense sentimental. Victime d'un accident, Ariane est obligée d'interrompre sa carrière de danseuse. Elle devient chorégraphe et monte sa compagnie de danse dans le Val de Loire. Alors qu'elle achète La Giroué, une séduisante maison au bord de l'eau, son chemin croise celui de Julien, grand reporter. Pour des raisons mystérieuses, il convoite lui aussi cette demeure... Entre deux êtres que rien ne prédispose à se rencontrer débute le jeu du chat et de la souris. Attirance, passion, volte-face, Et tout me parle de vous est une Carte du Tendre contemporaine et un rendez-vous pour celles et ceux qui croient en leur bonne étoile.
Mon ressenti :
Ce roman est depuis tellement longtemps dans ma PAL que je ne sais même plus comment il y est arrivé. Une sélection France Loisirs je pense. Bref, une bonne vieille relique de PAL qui, parfois, cache de petites pépites. Et bien, pas cette fois, bien au contraire.
Mais commençons par les points positifs. L'histoire d'Ariane, danseuse reconvertie en chorégraphe, arrive en Touraine pour se reconstruire personnellement et professionnellement. Le monde de la danse, de la création de spectacles, des décors...m'ont bien plu.
L'auteur nous fait visiter la Touraine avec Ariane et on sent tout l'amour de Dominique Marny pour cette région à travers ses mots.
Ses mots parlons-en. Car si l'auteur aime la Touraine, elle n'aime pas d'autres choses et vous le fait bien savoir.
A travers un ton parfois moralisateur, elle trace un portrait à charge des médias d'aujourd'hui, de la télé réalité, des reportages toujours plus "voyeurs" de la guerre et de la misère...
Si sur le fond, je suis relativement d'accord avec elle, c'est la forme qui m'a dérangée. Car elle y revient plusieurs fois tout au long du roman (4 ou 5 fois peut être), et sans demi-mesure. Au bout de la deuxième fois, ça a commencé à m'agacer alors après quatre fois...
Comme je le disais plus haut, le ton m'a beaucoup dérangé. Parfois moralisateur, parfois condescendant, je n'ai eu aucun mal à discerner ce qui plait à l'auteur de ce qui ne lui plait pas... Si les arts, la Touraine, la Loire et le jardinage trouvent grâce à ses yeux, ce n'est pas le cas des médias, du monde du luxe, de Paris...
Alors être moralisatrice d'accord, mais dans ce cas, il faut aller au bout des choses. Et ce n'est pas le cas, ce livre a deux poids deux mesures :
Ariane et Julien entame une relation alors que Julien est marié. Ah mais on vous explique que son mariage n'en a plus que le nom, qu'ils se trompent mutuellement depuis des années et qu'ils ne restent ensemble que pour leur fils. Il n'empêche que c'est un adultère.
Et Ariane a une élève qui lui avoue que son père frappe sa mère. Voilà ce que l'auteur écrit :
"Madame Favier (la femme qui se fait frapper) était majeure et libre de se faire maltraiter".
Libre de se faire maltraiter ? WTF ! Moi j'appelle ça une victime...
Alors qu'Ariane n'agisse pas, c'est un personnage fictif, donc après tout, pourquoi pas mais ce qui me dérange profondément, c'est qu'un auteur puisse écrire ce type de phrase.
J'avoue avoir hésité à abandonner le livre à la lecture de cette phrase qui m'a fait bondir. Je l'ai lu en entier et je ne regrette pas car j'ai une vision globale du livre.
En bref :
J'ai lu ce roman dans le cadre du challenge Déstockage de PAL en duo
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